samedi 28 novembre 2009

parenthese Cambodgienne 2

Douch le maitre-tortionnaire demande vendredi : "Je voudrais que la chambre me libère. Je vous remercie"
La dernière prise de parole du tortionnaire khmer rouge Douch a réservé un véritable coup de théâtre, ce vendredi. Après avoir avoué ses crimes pendant dix ans, l'ancien dirigeant khmer rouge poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité nie sa responsabilité et demande sa libération.

article complet L'Express : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/le-coup-de-theatre-de-douch-vu-par-les-parties-civiles_831618.html

article complet cambodge soir : http://www.cambodgesoir.info/index.php?option=com_content&view=article&id=36316:duch-demande-sa-remise-en-liberte&catid=39:khmer-rouge&Itemid=50

article complet Le figaro : http://www.lefigaro.fr/international/2009/11/27/01003-20091127ARTFIG00372-coup-de-theatre-au-proces-de-douch-.php

plus d'infos sur : http://ka-set.info/actualites/khmers-rouges.html

parenthese Cambodgienne

Enfin un article ecrit par un journaliste qui connait son travail et ne fait pas du copier-coller des depeches qu'il recoit d'afp le matin...

Editorial ouest france du

Cambodge : Khmers et rouges

samedi 28 novembre 2009

« J'étais obligé d'obéir, sinon j'étais tué à mon tour avec toute ma famille. » Tel est l'argument, utilisé pour sa défense, par Duch, ce tortionnaire khmer rouge, chef de la prison S-21 où moururent atrocement 14 000 Cambodgiens, actuellement jugé à Phnom Penh pour crimes contre l'humanité.

Quand ils prirent Phnom Penh, le 18 avril 1975, beaucoup pensèrent qu'il s'agissait d'une libération. En réalité, c'était le début d'un des plus grands massacres de l'Histoire. Cela ne fut révélé que quelques mois plus tard par les réfugiés qui avaient pu s'échapper et dont les témoignages furent recueillis et diffusés tout d'abord par le père François Ponchaud, des Missions étrangères, et par Ouest-France (19 février 1976). Mais le doute subsista encore longtemps. « Aux yeux de nombreux Français, y compris dans la presse, la cause des Khmers rouges paraissait noble »(1).

Cependant, un quart de la population cambodgienne périt dans ce drame dont les origines et les causes sont multiples. Elles découlent de ce climat de guerre, de luttes intestines, traversées, à la fois, par le nationalisme khmer et par l'idéologie marxiste-léniniste. Les protagonistes khmers avaient une certaine conception de l'homme, de leur histoire. Certes, ils avaient construit Angkor, la magnifique, dont ils étaient fiers, mais au prix de la mort de combien de travailleurs réduits en esclavage ?

Ils étaient khmers mais ils étaient rouges. Leurs chefs avaient été étudiants à Paris d'où ils étaient revenus avec des vues sommaires sur la Révolution française et sur le marxisme-léninisme. Pol Pot, leur principal leader, admirait Robespierre et Staline. L'un d'entre eux, ayant pris le maquis, expliqua qu'alors il réapprit, dans la rizière, tout ce qu'il avait appris à Paris et découvert, dans la montagne, le « bon sauvage » à la Rousseau...

Ils voulurent refaire la société. Pour cela, il fallait tout changer. « La ville est mauvaise », disaient-ils : ils vidèrent les villes de leurs habitants. « L'argent est source d'inégalités » : ils proscrivirent l'argent et les marchés. Il fallait éradiquer la société ancienne : propriété, éducation, religion et même le langage traditionnel. Il fallait aussi ne compter que sur ses propres forces, comme disait Mao Tsé-toung, donc créer un nouveau développement. Alors on mit tout le monde au travail forcé dans la rizière. « Il faut que les Khmers sachent qu'ils naissent du grain de riz » (2). Et là, ces rouges redevenaient khmers.

Une pureté meurtrière

Ils organisèrent la société en brigades de travail, dispersèrent les familles, les habitants des villages, empêchant ainsi toute communication qui pourrait entraîner la contestation. En effet, personne n'était plus sûr de l'autre. Tout le monde espionnait pour l'organisation suprême : l'Angkar mystérieuse qui avait des yeux tournés partout « comme ceux de l'ananas ». Alors, ce fut chacun pour soi, car le châtiment était immédiat, presque toujours la mort : « Ne pas penser à sa fiancée, à sa mère, à ses enfants. Ne penser qu'à soi-même. Faire tout ce qu'ils disent. C'est comme ça que je suis resté vivant », témoigne un rescapé.

Pour l'Angkar, l'utopie de cette société nouvelle devait à tout prix devenir réalité. Les difficultés rencontrées n'étaient pas dues aux projets, mais aux trahisons. Il fallait donc pourchasser tous ceux qui doutaient parce qu'ainsi, ils trahissaient : « Faire la chasse aux microbes dans le parti » (3). Il fallait la pureté absolue dans la pensée, la rigueur totale et la soumission dans l'action, sinon on était suspect et éliminé.

À la prison S-21, les tortionnaires ont pris en photo toutes leurs victimes en vie et mortes, sans doute pour prouver leur dévouement à la cause et échapper eux-mêmes à la mort. Au final, la machine de rénovation complète de la société s'est emballée et ceux qui la conduisaient se sont entretués.

Ce drame épouvantable est celui du totalitarisme poussé à l'extrême. « Il vaut mieux un innocent mort qu'un coupable, qu'un traître en vie. » Et Duch de conclure, péremptoire, un entretien avec son prisonnier François Bizot (4) : « Il vaut mieux un Cambodge peu peuplé qu'un pays plein d'incapables. » On voit qu'une idéologie poussée à l'extrême dans sa pureté ne provoque finalement que destruction.

Au Cambodge, elle fit, en cinq ans, deux millions de morts, beaucoup de bourreaux criminels ou de lâches suiveurs et beaucoup de familles amputées de leurs membres. Le procès actuel remédiera peut-être à l'ignorance de la jeunesse qui inquiète nombre de survivants.



(1) L'Express, 17 mai 2009.



(2) « Brève histoire du Cambodge », de François Ponchaud.



(3) « Cambodge, vers de nouvelles tragédies ? », de Dominique Luken-Roze.



(4) « Le portail », éditions de la Table Ronde.


http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Cambodge-Khmers-et-rouges-_3632-1170862_actu.Htm

jeudi 12 novembre 2009

La vie a Rotorua

Se resume bien evidemment au centre de saut Nzone ou je passe le plus clair de mon temps!
Malheureusement tres peu de sauts "sport", les operations se resument uniquement au tandem, ils veulent conserver leur statistiques de securite-accident au meilleur! Donc peu d'inconnu sur le terrain...
De toute facon je suis la pour les tandems, je suis sur liste d'attente pour le prochain siege camera alors autant peaufiner ses sauts!

Voici donc mes premiers humbles travaux.

A nuclear exit From Skydiving NZone Rotorua


Shake my hand From Skydiving NZone Rotorua




parfait profil?! From Skydiving NZone Rotorua



you like my opening? From Skydiving NZone Rotorua


Nous avons aussi des stars a Rotorua : Walter chinese fashion addict :
"It's all about the looking good" From Skydiving NZone Rotorua